« Je rentre chez moi Comme s'en va la vague Après avoir laissé Toutes mes forces ailleurs Qu'écrire Quand le jardin est mort... Les mots ne savent même plus » Une langue resserrée, lapidaire, mais pourtant dense, riche d'images et d'impressions, est la marque de fabrique de ce recueil comme tissé de fulgurances et de réminiscences, d'éclats de sensibilité et de sourde nostalgie. Un recueil où le réel semble aussi toujours prêt à basculer dans l'onirisme... Tout en symboles et glissements, entre légèreté et pesanteur, Le Lavoir des songes laisse éclore avec grâce tout l'imaginaire labile de Christel Marfisi.
