Ibnou chante ces hommes et ces femmes qui ont ouvré pour le continent
noir. Et ce n'est point un hasard si ses vers résonnent des versets
senghoriens par la cadences et par le rythme. La Nolivé de « Chaka »
respire encore dans « L'amante ». Le fleuve Congo que magnifie
Éthiopique fait rouler ses eaux dans lesquelles l'homme noir « Écoute
battre le pouls de l'Afrique ». Alors, la Reine de Saba apporte la
Lumière o Lumière O lumière sans césure dans ma nuit. Chez ce poète,
la poésie quelle soit élégiaque ou romantique, ou simplement lyrique,
reste la voix du cour et la voix de la voix de la raison.